Une nouvelle ère s'ouvre pour la prestigieuse marque autrichienne, Swarovski, qui s'aventure audacieusement dans le monde de la location joaillère avec son programme novateur baptisé "Play Up The Light". Cette initiative visionnaire, actuellement en phase de test aux Émirats Arabes Unis, offre la possibilité d'emprunter temporairement les créations éblouissantes de Swarovski pour des périodes allant de 4 à 20 jours.
Lancé avec le nom évocateur de "Play Up The Light", ce service permet aux amateurs de bijoux de louer l'une des pièces de Swarovski, allant des modèles emblématiques Constella, Dextera, Florere, Matrix, Mesmera, jusqu'à la fascinante Millenia. Que ce soit pour un événement spécial ou des vacances mémorables, cette option de location offre une alternative élégante, avec des tarifs attractifs oscillant entre 20% et 50% du prix d'achat du bijou.
Actuellement disponible exclusivement aux Émirats Arabes Unis, par le biais du site rent-swarovski.ae ou directement en boutique au Dubaï Mall, cette phase de test stratégique vise à satisfaire une communauté dynamique et avant-gardiste dans une région où la prospérité ne cesse de croître. Alexis Nasard, le directeur général de Swarovski, explique ce choix en soulignant que "les Émirats arabes unis constituent le lieu idéal pour lancer cette expérience transformative, en hommage à la communauté dynamique et avant-gardiste de la région, qui a toujours embrassé des pratiques innovantes."
Sur le plan stratégique, cette incursion dans la location joaillère positionne Swarovski en tant que précurseur de l'économie circulaire, élargissant simultanément son éventail de clients. Nasard souligne : "Avec le lancement de cette initiative unique, nous redéfinissons l'inclusivité et l'accessibilité au sein de l'industrie du luxe (...). Il s'agit de fournir des services personnalisés à nos clients fidèles, répondant à leurs désirs en constante évolution, tout en s'inscrivant dans nos efforts continus en matière de développement durable et d'économie circulaire."
Bien que la location dans l'industrie du luxe ait connu quelques tentatives, notamment celles de Burberry en 2021, la proposition directe de ce service par des grandes maisons reste rare. Cela soulève la question de savoir si les adeptes du luxe sont encore profondément attachés à l'idée d'acquisition, ou si la notion de rareté est trop délicate pour être chahutée par de tels projets. Ces avancées audacieuses révèlent que l'industrie du luxe a encore un chemin à parcourir pour harmoniser le luxe et les principes de l'économie circulaire.