La fashion sphère se divise : le Black Friday, attendu par les consommateurs, suscite des avis partagés au sein de l'industrie. Autrefois restreint aux États-Unis, le Black Friday s'est internationalisé, profitant de l'essor de géants comme Amazon.
Cette année, le 24 novembre marque cette journée de soldes frénétique. Cependant, malgré son succès, les critiques sur la surconsommation et l'appel à une consommation plus responsable s'intensifient.
Des réactions contrastées s'élèvent
Traditionnellement post-Thanskgiving aux États-Unis, le Black Friday a trouvé son ancrage ailleurs grâce aux incitations saisonnières des commerçants pour les achats de Noël. Contestée par des groupes engagés et certains commerçants, la polémique atteint même le sommet de l'État français. Après la diffusion d'une publicité de l'Agence de la Transition Écologique incitant à résister aux tentations du Black Friday, la première ministre a exprimé des réserves. "La forme dévalue le fond", suscitant des critiques privées. Cependant, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, défend cette démarche, soulignant la lutte contre la surconsommation et les fraudes.
Alternatives au Black Friday
Des voix se lèvent contre le Black Friday pour ses impacts environnementaux. Des initiatives comme le "Green Friday" prennent de l'ampleur, incitant à une consommation plus responsable. "Le Green Friday s'oppose au Black Friday et au consumérisme qu'il représente depuis six ans, regroupant 500 structures engagées.
En Belgique, Bruxelles lance le "Local Friday", visant à valoriser les commerces locaux et à lutter contre l'influence de cette journée internationale de soldes. Parallèlement, Faguo a initié "Make Friday Green Again", regroupant des marques engagées contre la surconsommation. Malgré ces mouvements, le Black Friday reste populaire, 68 % des Français prévoyant de dépenser autant ou plus qu'en 2022, selon Shopify.